Les images d'en haut sont vraiment impressionnantes. Et vous aurez certainement besoin de beaucoup de minutes de vidéo pour capturer la région du Pirée la plus cosmopolite, animée et bien-aimée : Pasalimani. Les images sont innombrables : des quais, où ils amarrent des petits bateaux jusqu’aux bateaux de luxe. Des cafétérias et des restaurants avec vue sur les bateaux et la mer. Des palmiers, l’horloge emblématique, la place Kanari, la Marina Zeas avec le Musée maritime hellénique, la place Alexandras. Et le soleil omniprésent qui fait des réflexions dans la mer. Une "promenade" sans fin au bord de l'eau, avec un large trottoir sûr pour les familles, des bancs pour reposer ou pour un café à la main. En fait, des expositions sont organisées par la municipalité - comme le salon de livre, des expositions florales et de nourriture grecque et plus encore.
Pasalimani est un souffle de joie tout le temps de l'année, tout le temps de la journée. Un endroit pour s’amuser, pour contempler et pour le bien-être. Il est facilement accessible, même du centre de la ville. Et si vous voulez faire la promenade plus grande, vous pouvez aller jusqu’à Freattyda et à Piraiki d'un côté, et de l'autre jusqu’à la plage Votsalakia, à Kastella et à Mikrolimano.
Vous n'avez pas besoin d'instructions spéciales pour le connaître. Vous commencez juste la balade, à partir de n’importe quel point de votre choix.
Comme au Pirée, les attractions touristiques cachent une grande histoire, nous allons au Ve siècle avant J.-C. et à l'ère de l'intelligent Thémistocle, militaire et politique Athénien, qui voyait l'avenir d'Athènes en mer. Son travail a été réalisé par le grand orateur et politicien Périklès qui a conduit Athènes au célèbre "Siècle d'Or" (495-429 av. J.-C.).
Au lieu de Faliro, les ports fortifiés naturels de l'ancien Pirée ont été choisis : Kantharos (Grand Port) comme port commercial, où se rencontraient les routes maritimes méditerranéennes, Zeas (Pasalimani) et Munichie (Mikrolimano) comme stations navales de guerre. Les deux "ports fermés" ont été protégés par des grandes chaînes qui empêchaient les navires ennemis d’entrer. Un autre avantage était la citadelle fortifiée sur la colline de Munichie (aujourd'hui, colline du Prophète Élie), idéal pour surveiller la mer d'Égine à Sοunion. Avec la menace des Éginètes, une grande puissance commerciale dans le Saronique, mais aussi des Perses, il a commencé, en 493 av. J.-C., la fortification des ports du Pirée et en 482 av. J.-C. la flotte forte d'Athènes a été créée, financée par l'argent des mines de Lavrion. Dans les ports Zeas et Munichie, les chantiers navals pour la construction des trières, les entrepôts (skevothikes) et les neosoikoi, qui étaient des structures côtières pour le levage et la réparation des navires en temps de paix, ont été construits.
Pendant la domination turque, le nom Zeas a été changé en Pasalimani, parce qu'il était l'endroit préféré pour les pachas ottomans venant ici pour se baigner, avec leurs harems. Et ce nom a prévalu.
À la fin du 19e siècle, jusqu'au début du 20e siècle sur le front de mer de Pasalimani, la riche classe du Pirée a construit des maisons néo-classiques. C'était un endroit privilégié avec une vue imprenable sur la mer, à l'écart du bruit du port et de la fumée des usines. Vous découvrirez le passé néo-classique, sur Akti Moutsopoulou (où la rue Kaniggos rencontre la rue Siraggeiou). C'est la résidence Tzivaniotis, connue sous le nom de "maison aux palmiers", au rythme néogothique construite en pierre, datant de la fin du 19e siècle.
La situation sur le front de la côte de Pasalimani a changé à partir de la fin des années 60, quand, à la place des bâtiments néo-classiques, les hauts bâtiments que vous voyez aujourd'hui ont commencé à se construire. Le mur périphérique, construit au 19e siècle à partir de l'Hôpital Naval jusqu’à la place Alexandras, a formé la côte et la promenade cyclique. Il est devenu très populaire - quelque chose qui se passe jusqu'à présent. Le "prédécesseur" des magasins d'aujourd'hui, était les cafétérias et les “ouzadika” (magasins qui servaient d’ouzo) avec les tables sur les rochers, les théâtres, les bains, les cinémas. La place Kanari était le centre. En fait, pour les Piréens et les Athéniens, la côte était un endroit préféré pour nager.
Au fil des ans, Pasalimani est devenu moderne, et dans les années 70, la Marina Zeas a été créé, à l'entrée de laquelle il se trouve le Musée Maritime Hellénique, avec des expositions qui "racontent" la grande histoire navale du Pirée. Dans la marina, il y a des cafétérias et des restaurants. Un site panoramique extraordinaire, c’est la place Alexandras, avec l'impressionnant monument-arc. Il s'appelle "Vol Pyrrhique" et il est dédié à la mémoire des 353 000 Grecs de Pont, victimes du génocide.
L'horloge à Pasalimani
Elle compte les heures et les minutes en face du site "Skalakia". Elle se lève à l'intersection de trois routes (en fait, elle a été appelée par dérision "Œuf" à cause de sa forme elliptique). L'horloge à Pasalimani a été lancée en 1940 et elle est devenue un point de rendez-vous préféré. Elle est quand même devenue… célèbre. Après la Seconde Guerre mondiale les alliés britanniques et américains ont été débarqués en face, puisque, à cause des bombardements, le port principal du Pirée n'avait pas de quais. Dans les photos d'après-guerre l'Horloge… se trouve aux spectacles sur la réception de fonctionnaires comme le Maréchal Tito, le Président de l'Egypte Nasser et d'autres. Ensuite, aux scènes des films grecs connus comme "Alice dans la Marine" (1960) et "Bienvenu le dollar" (1967). En 1956, à quelques mètres d'elle, le tournage du succès international "L'Enfant et le Dauphin" avec Sophia Loren, a eu lieu.
Une horloge qui est devenue protagoniste de longue date !
La découverte des neosoikoi de Zeas
En 1880, Iakovos Dragatsis a découvert 20 neosoikoi sur le côté est de Pasalimani, dont une partie est située dans le sous-sol d’un immeuble sur Akti Moutsopoulou (pas des visites). Avec eux, il y avait les "skevothikes" pour le stockage des pièces du navire, le plus important étant le skevothiki de Filonos, qui pourrait servir 134 navires. Six neosoikoi, datant de la fin du VIe siècle avant J.-C., et sept cales (chantiers navals) ont été creusés dans les anciens ports de Zeas et de Munichie par les archéologues de l'Institut danois, sous la supervision du Service National d’Antiquités sous-marines, entre 2001 et 2012. Les restes des sept cales qui étaient, probablement, les sites de stockage des navires plus gros (quinquérèmes) ont également été fouillés dans l'ancien port de Zeas. Au Musée Maritime Hellénique, dans la marina Zeas, vous verrez des prototypes des complexes des neosoikoi.
Au Musée archéologique du Pirée, il y a des ancres en pierre, dont la plupart viennent du port Zeas. Elles ont été utilisées comme couchettes permanentes devant les neosoikoi.
Sources : http://pireorama.blogspot.com, To Vima
Information…
Dans de nombreuses parties de la longue route piétonne le long du littoral de Pasalimani, il y a des tables des cafeterias et des restaurants.
Promenez-vous et au côté inférieur, parmi les quais avec les navires amarrés.
À la place Alexandras, il vaut la peine d’arrêter pour prendre des photos devant l'inscription moderne et interactive "LOVE PIRAEUS". Elle forme de nombreuses combinaisons de couleurs différentes et elle est la première en Europe à avoir une technologie d'interaction intacte.
Sur le côté est du port Zeas, ils se sont trouvés des restes individuels de trières anciennes, principalement des plaques en marbre de Paros qui décoraient la partie avant.
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