Pourquoi tout le monde parle-t-il de Kastella ? Découvrez l'histoire du plus beau quartier du Pirée, qui commence au 19e siècle, et de la colline du prophète Elias qui commence à partir des temps anciens ! Ensemble, nous allons… jeter un coup d’œil sur les salons des manoirs de la Belle Époque et nous allons entrer dans l’ambiance de sa plus belle période.
Vous aimeriez y vivre ! Dans le quartier où de ses plus hauts points vous contemplez Mikrolimano et toute la côte du Pirée, la Riviera d'Athènes, le vaste horizon marin. Qui est éparpillé de manoirs du 19e siècle aux caractéristiques architecturales néo-classiques et éclectiques. Qui est parfumé par les fleurs de ses cours. Que ses escaliers sont ornés par les fleurs des bougainvillées, des cassiers, des bigaradiers et à son sommet il y a le Veakio, avec l’unique vue panoramique, et l'église du prophète Elias avec son bosquet.
Qui est finalement le plus beau quartier du Pirée et le plus photogénique !
Chaque promenade à Kastella est une expérience unique.
La “dot” rare de Kastella. Au 19e siècle, des citadins riches, des bourgeois, des commerçants, des banquiers, des politiciens - pas seulement du Pirée, mais aussi d'Athènes pour leurs vacances - ont choisi cette belle région. Leurs manoirs ont devenu des symboles de richesse et de pouvoir, et la région a été considérée comme un lieu des privilégiés. Ils ont été construits de manière magistrale, dans des endroits très inclinés afin d'avoir une vue libre. Ils se sont distingué parmi eux, la maison de Kiriakouli Mavromichali, le manoir d’Origoni, les maisons aux tours sur la rue Pafsilipou, le manoir d’autrefois du Premier ministre Alexandros Koumoundouros, le manoir Papailiou. Comme vous le verrez sur de vieilles photos, une impressionnante “façade” des bâtiments néo-classiques existait (et elle est partiellement préservée) à l’angle de la rue Vasileos Pavlou et de la rue Karagiorgi Servias.
“Le quartier de Ziller”. En 1875, Kastella est aussi découvert par le célèbre architecte allemand Ernst Ziller, dont la "signature" est située dans 600 bâtiments dans toute la Grèce. Il a construit le "quartier des manoirs", ou "quartier de Ziller", jusqu'en 1877. En 1879, en plus de lui, ils ont été habités par des personnages éminents comme le roi George I et la reine Olga, les familles Benaki et Horn. En fait, Penelope Delta, membre de la famille Benaki, a décrit la vie à Kastella, en 1879. En 1894, l'architecte a également conçu deux bâtiments néo-classiques pour l’industriel de farine P. Patsiadis. Vous pouvez admirer le second bâtiment à l’angle de la place Alexandras et de l’Akti P. Koundouriotou.
Quelques mots sur son histoire.
Un flash-back sur les temps anciens. En 403 av. J.-C., sur la colline de Munichie (Kastella d'aujourd'hui), ils se réunissent les démocrates, menés par Thrasybule de Stiria, ils battent contre les trente tyrans, ils gagnent et ils aident ainsi à restaurer la démocratie à Athènes.
Quelques siècles plus tard, lors des batailles de 1821, lorsque Kioutachis (Rechid Mehmed Pacha, un général ottoman qui, plus tard, est devenu Grand Vizir), avec ses troupes assiège Athènes, c’est là où les Grecs seront fortifiés avec G. Karaïskakis et ils mettront les Turcs en retraite désordonnée. Les canons installés sur la colline et le soutien par l'artillerie des navires du port de Munichie joueront un rôle important. Depuis, on suppose que la colline a été renommée Kastellia (des petites forteresses) et plus tard Kastella. En 1852, les ruines de l'ancienne citadelle sont enregistrées au sommet du théâtre dionysiaque dans le nord-ouest par le sergent d’armes du Pirée.
En 1869, des réfugiés de la Crète occuperont la colline qui sera renommée Kritika (un autre nom était le quartier Dexamenis, à cause du réservoir qui existait pour l'approvisionnement en eau de la ville). Dans sa ville portuaire, qui à partir de 1821 s'appelait Tourkolimano, les réfugiés d’Asie Mineure installeront leurs masures. La combinaison de cette image des manoirs majestueux qui ont commencé à apparaître sur la colline, la coexistence de la pauvreté et de la richesse, c'était l'un des paradoxes de l'époque.
L’ambiance de Belle Époque
En 1874, le diplomate français Henry Belle a décrit des scènes de Kastella de l'époque. Des bals dans les salons élégants, des dames aux toilettes parisiennes, des politiciens, des officiers en uniforme, des orchestres, des conversations philologiques. Les lumières faisaient les manoirs à ressembler à des phares brillants si vous les regardiez de la mer...À la fin du 20e siècle, le beau quartier a retrouvé sa vitalité avec des réhabilitations et des restaurations de plusieurs manoirs conservés entre les bâtiments modernes.
Info
Jusqu'en 1926, au sommet de la colline du prophète Elias, l’entrée de la grotte naturelle d'Aretousa (ou Arethousa) était visible. On pense que les Minyens, les habitants préhistoriques de la région, pompaient de l'eau à partir de là. Son entrée a été couverte quand la rue Riga Fereou a été construite.
Dans le célèbre roman de l'écrivain M. Karagatsis "Giougerman", le héros débarque à Kastella et l'auteur décrit d’un ton tranchant la vie de la bourgeoise.
Le célèbre peintre grec du 20e siècle Giannis Tsarouchis a dit à propos de Kastella : "Il y avait les maisons bourgeoises, qui étaient belles et propres et il y avait la classe populaire, qui vivait très simplement, très pauvrement." Quand il a vu dans un livre français l'image d'un paysage de Claude Lorrain, il s'est demandé si c'était le Pirée.
En 1965, l'armateur Aristotelis Onassis a rencontré le Prince René III de Monaco pour discuter de la régénération de Kastella aux normes de Monte Carlo, mais le plan n'a pas été mis en œuvre.
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